Comme le titre du post est en route vers 2007 et au-delà, voyons voir ce qui va se passer dans quelque temps : Madame Irma s'il vous plaît ?
AH pardon je m'égare....
Simplement, après quelques semaines passées ici, j'ai l'impression que celà fait déjà 2 mois que je suis en Chine : celà peut-il passer si lentement.
J'ai l'impression d'être ici depuis un peu plus longtemps déjà
Il est temps de donner quelques impressions fortes de la Chine.
Je l'ai déjà mis dans un post auparavant où je parlais d'un pays de contraste, et j'étais resté là-dessus. AUjourd'hiu c'est sûr c'est un pays de contrastes, avec les riches et les pauvres, les gros et immenses buildings contre les maisons en toile et j'en passe
MAis je ne vis pas au côté ni au contact des nantis, je vis dans une ville qui est situé dans les terres, sans véritable richesse et donc voici ce que je pense, aujourd'hui des chinois.
En fait, il faut comprendre que les chinois n'ont pas tellement de loisirs, et peu de choses les intéresse vraiment. Ceci est dû à un manque de culture et de curiosité évidents.
Pour le manque de culture, il faut revenir en 1368 où le 1er empereur Ming, puis les différents empires qui se sont succédés jusque dans les année 1980 avec l'ouverture des frontières : c'est à dire que les chinois ont vécus isolé, à de rares exceptions mais je parle pour le peuple, du monde extérieur avec une communication des informations toujours dirigés par le haut du pouvoir, c'est à dire que pendant 600 ans les chinois ont vécus isolés avec pour seule information le fait que la Chine était la meilleure puissance mondiale.
Le manque de curiosité provient d'avantage de leur système éducatif. En effet, depuis leur plus tendre enfance jusqu'aux bancs universitaires (pour ceux qui ont de l'argent évidemment), seul le 'par-coeur' est enseigné. La réflexion, la logique, la prise d'initiatives ne sont pas enseignés, et en core moins favorisés. Deux exemples pour illustrer ce propos : à l'université (pour les riches d'accord!), les étudiants rendent des copies de copier/coller d'internet sur un sujet, et le prof leur met évidemment la moyenne; et tous les étudiants le font car même pour eux qui sont à l'université, écrire correctement le chinois peut s'avérer très difficile. Le secon exemple qui touche plus de monde est le fait qu'à la télévision, seul 1 personne sur 10 et encore selon certains étrangers qui vivent ici ce chiffre serait moins élevé, donc seul 1 personne sur 10 comprend correctement les séries et films en chinois diffusés sur la télé par manque de vocabulaire
Voici donc 2 traits forts qui m'ont marqué ici, mais il y a pire.... Un autre héritage culturel. Je suis désolé de ne pas faire un portrait idyllique des chinois, mais j'essaie de ne pas juger et de comprendre leurs comportements. Un trait de caractère qui prendra toujours le dessus sur n'importe quel autre trait de caractère (même sur leur amour de l'argent : entre parenthèses, ce sont eux les inventeurs de la monniae sur papiers) est le fait de ne jamais, Ô garnd jamais, perdre la face.
Un chinois ne perdra jamais la face : c'est difficile à expliquer, mais c'est kkchose qui se vit au quotidien.
Ah si, encore 2 exemples vécus, mais ici c'est pour des idées, alors que le fait de ne jamais perdre la face c'est également au quotidien sur tout et n'importe quoi
Un jour dans un café (en anglais):
Seb : Qu'est ce que vous pensez de la France ?
Chinois: C'est romantique !
Seb : C'est à dire romantique... que veux-tu dire ?
Chinois : Les français sont romantiques !
Seb : Et bien écoute je crois pas que nous soyons romantiques, car tu sais je vis en France et.... (il me coupe)
Chinois : Si !! Les français sont romantiques.
Seb: Et bien écoute Non, car ...(il me recoupe en se levant)
Chinois : Nice to meet you. Bye-bye (et il se lève, et il se casse).
Cet exemple pour illustrer ce que peut entraîner le fait de ne pas perdre la face : il n'y a jamais un vrai débat d'idées avec les chinois. Quoiqu'il arrive, il sait qu'il a raison, et nous prends pour des menteurs quoiqu'il arrive
L'autre exemple, peut-être déjà raconté ailleurs, est lors d'une exposition culturelle à Wuhan pendant laquelle nous dicutions culture avec des chinois (essayions).
Sur le stand, et ce n'est poas de la provocation (
un magazine qui parle du CPE. La discussion se passe en chinois (j'ai demandé à un collègue de traduire pour moi) :
Seb : Et bien tu vois, cette photo représente une manifestationd'étudiants qui ont défilé jusqu'à ce que le gouvernement retire une loi qu'il avait voté (je ne sais plus si c'est exact, mais c'est ce que j'ai dit!)
Chinois : Excuse moi, j'ai pas compris (mais avec des yeux qui en disent long)
Seb : je répète la même chose et nous voyions qu'ils ont compris en face
Chinois : OK, nous pensons que vous mentez. Bye-bye.
Je vais arrêter là pour aujourd'hui. Mais je ne peux pas les blâmer : c'est énervant, mais ils n'ont jamais eu les clefs pour faire plus, ni la liberté de le faire pour ceux qui l'ont entrepris. Il est plus difficile de blâmer un chinois qui ne sait pas que de blâmer un français qui ne sait pas, car le français est libre et a, en toute circonstance, le libre arbitre de choisir de s'instruire plus ou de ne pas le faire
Une dernière réflexion avant çà : Pensez-vous que ce que je viens de faire (écrire celà en Chine),
??
Seb